يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

vendredi 28 décembre 2012

"J'ai quitté mon soleil. J'ai quitté ma mer bleue. Leurs souvenirs se réveillent. Bien après mon adieu "


Nous poursuivons sur l'histgeobox l'exploration des mémoires de la guerre d'Algérie. Après Slimane Azem et Médine, l'étude de la chanson "Adieu mon pays" d'Enrico Macias permet d'aborder la mémoire des Pieds-Noirs.


 

jeudi 27 décembre 2012

Paris en guerre d'Algérie : une exposition à ne pas rater !

"L’exposition ne dure que jusqu’au 10 janvier, il faut donc se dépêcher car ce serait vraiment dommage de ne pas s’y rendre. Dans le frais enclos couvent des Cordeliers se déploie une muséographie très élégante, toute en courbe et transparence, évoquant Paris par les quelques bancs publics qui invitent le visiteur à se poser un instant pour en goûter l’atmosphère. Paris est alors en guerre, en guerre d’Algérie. Et alors c’était comment Paris pendant la guerre d’Algérie ?

L’exposition fait la part belle aux différents acteurs et aux différentes façons dont ils furent affectés par le conflit. Rappelant les conditions de vie des Algériens du département de la Seine, mais aussi des Parisiens durant la guerre, l’exposition donne à voir la pluralité des parcours, des engagements des habitants de la capitale : travailleurs exilés en France, étudiants et intellectuels militants de la cause algérienne, policiers, spectateurs anonymes ou célèbres de la radicalisation du conflit, acteurs individuels ou collectifs du drame. Le foisonnement des documents de toute nature nous permet de saisir la situation dans toute sa polyphonie et sa complexité. La restitution proposée loin d’être linéaire, met en avant les aspérités, les détours, les paradoxes de la situation parisienne."





mardi 11 décembre 2012

"Lorsque ma part algérienne s'exprime dans le micro de la vie"

 Médine dans les rues d'Alger tel qu'il apparaît dans le clip

L'année 2012 a vu fleurir les publications et commémorations d'une guerre aux noms différents selon le regard porté : simples "évènements" ou "guerre sans nom" pour les uns, "guerre de libération nationale" ou "d'indépendance", "révolution", "jihad", "guerre d'indépendance des Algériens" pour les autres  ou simplement "guerre d'Algérie". Nous avons voulu revisiter certains évènements de cette guerre tout en réfléchissant aux différentes mémoires qu'elles a engendrées. Sur l'histgeobox, nous vous proposons de mener cette réflexion en suivant pas à pas le rappeur Médine
 
 

mercredi 5 décembre 2012

« ITINÉRAIRES CROISÉS Vosges Algérie / Algérie Vosges – 1830 → 1970 »



A l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, les Archives départementales des Vosges organisent une exposition exploitant ses propres archives et des documents ou objets prêtés par des particuliers. Saluons cette initiative qui permet d'explorer les relations entre le département et l'Algérien, depuis l'époque de la conquête par les Français jusqu'aux années 1970.
La première partie de l'expo est consacrée surtout au XIXe siècle, époque de la colonisation de l'Algérie par les Français. Sont ainsi évoqués l'installation de Vosgiens de l'autre côté de la Méditerranée, les liens commerciaux entre des entreprises vosgiennes et l'Algérie. Puis vient le temps de la guerre évoquée par de nombreux documents d'archives sur la surveillance des Algériens vivant dans les Vosges, par des photographies et des tracts. L'immigration algérienne dans le département est replacée dans la longue  durée, depuis les premières arrivées de l'entre-deux-guerres jusqu'aux mobilités des Trente glorieuses. La question des "rapatriés" (Harkis et pieds-noirs) est enfin abordée au travers de la question du logement et de l'insertion, en particulier à Saint-Dié et Epinal-Golbey.

Malgré le caractère quelquefois un peu décousu, cette exposition rend vivant un sujet douloureux et sensible pour beaucoup. Quelques aspects ont été pour moi des découvertes. Ainsi les liens avec le canton de Guelma, encouragés à partir de 1959 par le plan de Constantine et qui aboutissent à un patronage et l'accueil d'enfants dans des centres de vacances à Plainfaing durant deux étés (1960 et 1961) .




Saluons le travail des commissaires de l'exposition (Nicole Roux, Anne Fouray, Alexandre Laumond et Nicolas Schaub.
Voyez le dossier de presse. Un catalogue très intéressant est édité, il reprend les documents et textes de l'exposition ainsi que d'autres qui n'ont pu être présentés (au prix de 15 euros). Le site des Archives. L'exposition est gratuite et se déroule jusqu'au 23 février 2013.