يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

mardi 24 mars 2009

l'influence européenne en Tunisie et en Afrique depuis le XIXéme siècle


Aux XIXe et XXe siècles, la colonisation Européenne des pays arabes et africains a permis de nombreux échanges interculturels, qui ont été à l'origine d'une forte influence européenne,très présente dans ces pays. Ce phénomène est observable dans tous les domaines de la vie quotidienne et, entre autres, dans le domaine artistique où les traces de cet échange persistent encore aujourd’hui. Que ce soit en musique où l’influence de la chanson francophone est visible par l’utilisation desinstruments de musique occidentale, en peinture avec l’importation en Tunisie de mouvements picturaux nouveaux, tels que l’abstrait, le cubisme, le dadaïsme, le nouveau réalisme…, le cinéma,importé par les européens,ou encore en architecture où des immeubles en hauteur dessinent un nouveau visage de la ville, se substituant à la médina de Tunis pour donner un aspect plus moderne, plus "européanisé" à la ville. Dans un premier temps, nous étudierons les influences européennes sur le paysage architectural et urbain de la ville africaine et tunisienne; puis nous verrons en quoi l'Europe a influencé les arts africains et tunisiens; enfin, nous nous demanderons dans quelle mesure les mentalités et les moeurs ont été profondément modifiés par ce contact avec l'autre rive de la Méditerrannée.
Sarra et Sandrine

Les combattants d'Afrique dans les deux guerres mondiales.

INTRODUCTION
La Première et la Seconde guerre mondiale se sont principalement déroulées en Europe. Mais lors de ces guerres, les hommes des colonies européennes ont été fortement impliqués dans les conflits afin d’aider les pays dont ils ont été colonisés.
En effet, un décret ordonne en 1915 la mobilisation des africains de plus de 18ans.
De tous pôles de l’Afrique, les combattants ont été nombreux à se dévouer, se sacrifier et mourir pour venir en aide aux colons.
Au total, ils sont 600 000 à se battre et des dizaines de milliers y laisseront la vie.
Les colonies ont fournies des vivres, des matières premières et des combattants souvent engagés dans la première ligne.
Plusieurs armées africaines se sont constituées. Parmi elles, nous allons étudier celle des « tirailleurs sénégalais » puis celle des « tirailleurs maghrébins ». Nous verrons l’histoire douloureuse de ces milliers d’hommes !


LES TIRAILLEURS SENEGALAIS
Les tirailleurs sénégalais sont un corps militaire constitué au sein de l’empire colonial français en 1857, principal élément de la « force noire ».
Les tirailleurs sénégalais ne sont pas nécessairement sénégalais, ils sont recrutés dans toute l’Afrique. En effet désignés par ce nom, mais ces unités sont constituées de soudanais, guinéens, tchadiens, voltaïques (burkinabé) ainsi que les autres territoires d’Afrique noire ; en tout, 17 nationalités ont fait partie de ce corps militaire.
Pendant plus d’un siècle, de 1857 à 1960, ils furent des donc des milliers de tirailleurs venus de toute l’Afrique noire pour se battre sur les champs de batailles des colons, principalement aux cotés de la France puisque celle-ci colonisa la plupart des pays africains.
Lors de la guerre de 1914 -1918, environ 200 000 « sénégalais » se sont battus dans les rangs français dont plus de 135 000 ont été envoyés en Europe, pour donc se battre au front.
30 000 d’entre eux y ont trouvé la mort et il y’eut bien sur des milliers de blessés ou invalides.
Lors de la seconde guerre mondiale, on estime a un millier le nombre de tirailleurs sénégalais massacrés par lé allemands, seulement entre le 24 ami 1940 et le 22 juin 1940.En tout, il y’eut a peu prés 50 000 morts du coté des tirailleurs sénégalais lors des deux guerres mondiales


LES TIRAILLEURS MAGHREBINS
Cette armée est, comme son nom l’indique constituée d’hommes des pays du Maghreb arabe, à savoir de tunisiens, marocains et algériens.
Ces troupes sont aussi appelées « indigènes ». Parmi les combattants arabes, il y’eut d’autres armées telles que les zouaves, les sphasis, les chasseurs d’Afrique…
Les tirailleurs sénégalais ont, comme les « sénégalais » fortement été impliqués dans ce conflit. Nombreux ont été envoyé au front.


Yousser et Evelyne..

vendredi 13 mars 2009

Le rôle des combattants dans la Seconde Guerre mondiale


Septembre 1939, la date du début de la 2nde guerre mondiale.
L'offensive allemande ayant commencé en 1940, la France est plongée dans une période d'occupation avec le nord assailli par l'armée allemande et le sud de la France qui lui,
reste libre. Dans cette zone libre s'installe le gouvernement de Vichy dirigé par Pétain.
Il se développe alors un mouvement de résistance intérieure mais également extérieur mené par le général De Gaule depuis Londres. Ainsi débute une guerre sans merci contre l'occupant.
Cependant, l'armée française n'était pas uniquement constituée de soldats français mais aussi
de soldats et combattants indigènes (des colonies).
La France fait appel à ses troupes coloniales, qui se battront admirablement à ses côtés par fidélité et par devoir comme elles l'ont déjà fait lors de la 1ere guerre mondiale. Le 4e RTT; le 4e régiment de tirailleurs tunisiens, est une unité coloniale de l'armée française formée depuis décembre 1844.
Quel a donc été le rôle de ces combattants tunisiens dans la libération de la France durant
la 2nde guerre mondiale?
Marie et Mohini

dimanche 1 mars 2009

Tunis et les tunisiens sous le protectorat Français

En 1850, malgré son titre de "province Ottomane", la Tunisie est soumise aux européens d'un point de vue militaire et économique. En effet, le bey Ahmed voulait renforcer cette province Ottomane qu'il dirigeait par des réformes politique et militaire afin d'éviter l'invasion des français sur ce territoire à l'instar de l'Algérie, envahie en 1830. Mais ces réformes ont produit l'effet inverse: non seulement la nouvelle armée se retrouve sous tutelle de l'armée française mais aussi la Tunisie connaît de graves difficultés économiques qui sont la conséquence des sécheresses à répétitions et du détournement de fond par Mustapha khaznadar, premier ministre du Bey, qui fuira avec la trésorerie du pays. Placée sous tutelle internationale en 1869 par la banque européenne qui la juge incapableà rembourser ses dettes, la Tunisie sera disputée par plusieurs pays,notamment par l'Italie et la France. Mais sous prétexte que les Kroumirs franchissent la frontière de l'Algérie qui était un territoire français, les troupes françaises envahissent le territoire tunisien en avril 1881 et c'est officiellement le 12 mai 1881 que Saddok Bey signe le traité du Bardo qui place alors la Tunisie sous tutelle française.
Le traité prive l'État tunisien du droit de légation actif en chargeant « les agents diplomatiques et consulaires de la France en pays étrangers [...] de la protection des intérêts tunisiens et des nationaux de la régence ».
Cetraité qui ne mentionne pas encore le nom de "protectorat", présente un intérêt financier à la Tunisie ainsi qu'un appui moral et politique assuré par la France, en partie de sa présence militaire temporaire et la présence d'un résident général qui s'occuperait de la politique extérieure. Or, aussitôt tout cela devient une simple théorie et le pouvoir accordé au résident général ne cesse de s'étendre jusqu'à laisser au bey seulement un rôle honorifique.
Les tunisiens réagissent alors face à l'occupant français, la montée des résistants est mené par Ali BenKhalifa mais ils sont vite apaisés: l'administration au niveau de la ville et la direction des gouvernerats sont cédées aux tunisiens.
Quel sont alors les impacts sociaux et culturels du protectorat de 1881 jusqu'à l'indépendance? Dans un premier temps nous verrons les mutations subies par la ville de Tunis ; puis nous étudierons l'aspect social et les transformations générées par le protectorat sur la population.
Imju et laiyal